Publié le mercredi 24 juillet 2019 10:43 par Jean Andris
Mis à jour le mercredi 11 décembre 2019 10:43 par Jean Andris
Lorsqu'on veut examiner au microscope un morceau d'organe au microscope pour faire un diagnostic, on doit lui faire subir toute une série de préparations préalables. Mais cela permet aussi de conserver l'échantillon en question et d'y revenir des années après, pour réaliser de nouveaux examens. C'est ce qui vient de se produire avec un ancien échantillon de tissu humain, un ganglion lymphatique, qui avait été prélevé chez un patient en République Démocratique du Congo en 1966. Et sur cet échantillon, les chercheurs se sont efforcés de voir s'il n'y avait pas de trace du virus du sida. Et ils en ont trouvé: le génome quasi-complet du virus était encore présent. Ce qu'il y a d'extraordinaire là-dedans, c'est que la maladie a été identifiée seuelement au début des années 1980. On sait donc maintenant qu'elle est plus ancienne. L'analyse du génome en question, confrontée à d'autres données, donne même à croire ce qu'on supposait déjà, à savoir qu'il s'agit d'une affection de certains singes, qui serait passée à l'homme au début du 20e siècle.